HUMOUR

 Dans les pires moments de sa vie, Alain Stanké a utilisé l’humour comme bouée de sauvetage. Voilà pourquoi il partage volontiers l’avis de Charlie Chaplin qui affirme que l’humour a le pouvoir de renforcer notre instinct de survie et celui de sauvegarder notre santé d’esprit.

À la radio de Radio-Canada il a animé LE REPORTER S’AMUSE (1961-1963).


Trois ans après l’avènement de la télévision au Canada, alors qu’il n’avait que 22 ans, Alain Stanké a produit une série de saynètes cocasses réalisées grâce à une caméra cachée
(L’habit ne fait pas le moine). Peu de temps après, ces émissions ont donné naissance à la série culte Les insolences d‘une caméra dont la cote d’écoute a souvent dépassé deux millions de téléspectateurs.


En dix ans d’existence (à Radio-Canada puis à TQS), la série qui a totalisé 390 demi-heures fut exportée en France, en Belgique, au Maroc, aux États-unis (dans le cadre de Candid Camera), et en Lituanie.


Composées de 5 ou 6 sketches par émission - (30 à 40 personnes) - ces productions ont mis en « vedette » (malgré elles) quelque 15 6000 participants. Ce chiffre ne représente que la partie visible de l’iceberg des Insolences, car pour trier le bon grain de l’ivraie, c’est-à-dire pour ne retenir que les « plus réussis » (les plus désopilants), il a fallu nécessairement rejouer le même tour à une dizaine de personnes, ce qui, tout compte fait, a fait grimper le nombre de personnes qui se sont fait « prendre au piège » à ...150 600 !

 

Quand on fait rire les gens en « service commandé » (en faisant payer ses débordements par la télévision d’État) on prend facilement l’habitude d’en faire, tête baissée et cœur battant, gratuitement, sans retenue, juste pour son propre plaisir…


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