Bio

Né en 1934, à Kaunas, en Lituanie, Alain Stanké est déporté dans un camp de concentration allemand à 10 ans. Il arrive en France à la fin de la guerre et passe son bac à Paris. Il a immigré au Québec en 1951, où il a aussitôt travaillé dans le domaine des communications (Le Petit Journal, Photo Journal, Perspectives, Maclean’s, Radio-Canada, Télé-Métropole, etc.) Ses reportages furent publiés par les plus importants journaux et revues (via New York Times Syndication). Il a été correspondant canadien du quotidien France-Soir et du Figaro Magazine.


Journaliste, auteur d’une trentaine d’ouvrages, conférencier et éditeur de plus de 2 000 titres, il a également animé et produit de nombreuses émissions de télévision d’information et de variétés (dont les premières émissions de caméra cachée : Les Insolences d’une caméra).

 

Membre du Comité d’études de la politique culturelle fédérale canadienne (1980-1982).

 

Après avoir dirigé Les Éditions de l’Homme (1961-1971), il a créé Les Éditions La Presse (1971), Les Éditions internationales Alain Stanké (1975), Stanké International - (Paris) 1976 et Les Éditions Libre Expression. Il est l’éditeur de la première Encyclopédie du Canada.


Durant dix-sept années consécutives il a animé, sans interruption, Musique des nations (884 heures d’antenne), qui compte parmi les émissions à la plus grande longévité de Radio-Canada.


Il est Juge de paix du district de Montréal (depuis 1962).

 

Passionné par l’art sous toutes ses formes, il s’adonne à la peinture et à la sculpture sur bois. Ses créations (toujours centrées sur le thème du livre) ont fait l’objet de nombreuses expositions à travers le monde.


Engagé activement auprès de nombreux organismes à caractère philanthropique, il a présidé, notamment, le premier Forum international Francophonie et travail de rue ainsi que de nombreuses campagnes de financement dont L’Accueil Bonneau, Développement et Paix, La Bibliothèque Jeanne-Cypihot pour aveugles, La Fondation québécoise pour l’alphabétisation et LOVE, organisme luttant pour l’éradication de la violence chez les jeunes. 

 

Il a été président du bureau des gouverneurs de la Fondation Travail sans frontières, (1996-2019) au sein de laquelle il a créé la Télévision sans Frontières, la première télévision produite exclusivement par des jeunes de la rue. 

 

Dans le domaine social et culturel il a été président du Gala Gutenberg pour l’excellence dans le monde du graphisme (2002); président des Concours littéraires et artistiques des prisons fédérales du Québec (1990-1992); Grand ambassadeur de la Rencontre des arts, (1997- 2016); président de la Société des éditeurs de publications internationales d’Amérique (1977); Président du Comité culturel de la Fondation du Maire de Montréal pour la jeunesse (2000-2001); membre du Jury de l’excellence en journalisme Judith-Jasmin (1984); Président du jury du Festival international du film sur l’art (2005); Membre du Comité consultatif pour la révision du serment de citoyenneté (Citoyenneté et Immigration Canada - 1995); membre du Comité consultatif de Historica (Patrimoine canadien); et Ambassadeur de Montréal Capitale Mondiale du livre (UNESCO 2006).


Lauréat de nombreuses distinctions, dont le

Prix Wilderness (1967) pour le film Cent ans déjà ! (« Meilleur document humain de l’année »). 

En 1971, L’Accord  et le Gouvernement du Québec lui ont remis un parchemin honorifique pour sa « contribution exceptionnelle au rayonnement du Québec dans les domaines de l’édition et du journalisme ».

À titre de chef de file du district Québec-Ontario-New-York, il a été couronné par le prix Toastmasters international Communication and Leadership Award (1983).

Il est aussi titulaire de la Médaille du Jubilé (Confédération 1867-1992). Pour sa contribution au progrès de l’édition québécoise il a reçu le Prix Mesplet Fleury (2006).

 

Le Ministère des anciens Combattants lui a attribué une Mention élogieuse pour sa contribution exceptionnelle à la perpétuation du souvenir des sacrifices et des réalisations des Canadiens lors des conflits armés (2011).

 

Il est membre de l’Ordre du Canada depuis 1998 et de l’Ordre national du Québec depuis 2003.

 

Il a aussi été membre du Comité consultatif des distinctions honorifiques de l’Ordre du Canada. (2009-2010).


Le couple et la famille

Alain Stanké a épousé, en secondes noces en 1971 Josette Ghedin, psychologue, conférencière, auteure, éditrice et créatrice de la première école d’esthétique au Canada.
De son premier mariage avec Marie-José Beaudoin, il a quatre enfants: Alexandre, Brigitte, Claudie et Sophie.

  • Sa devise: « Une vie n’est pas assez! »

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